dimanche 16 mars 2008

La Symphonie Des Mille

C'était tout simplement GRANDIOSE. J'ai beaucoup aimé.


Imaginez, un coeur de 800 personnes et plus de 200 musiciens et quand tous jouent en même temps... pas de cacophonie. Et c'est surprenant, la qualité sonore était ben correcte. J'aurais cru qu'au Colisée ça aurait été pourrit, mais non.


Je ne m'attendais pas à une si bonne soirée, j'avais écouté des extraits sur Youtube et Mahler c'est assez lourd et tragique comme musique. Mais l'effet sonore de tout ce monde et visuellement aussi c'était assez bien.


Des projections sur rideaux géants sur toute la hauteur du Colisée nous permettaient de voir les chanteurs et musiciens. Y en a dans les chanteurs(ses) d'opéra qui ont de ces voix ... écoeurants.


Ouaip... un beau plaisir pour les oreilles et les yeux.


Seul critique négative sur la Symphonie des Mille, les textes sont pourris, c'est hommage au créateur et à sa création (l'univers, la terre...) et ce n'est pas vraiment réussi. Menfin, peut-être pour des fanatiques de dieu c'est correct, mais me faire répéter les mêmes 3 ou 4 phrases sur le tout puissant pendant 20 minutes... j'ai pas accroché. Je suis un habitué des opéras et répéter des couplets c'est normal, mais là je trouvais ça exagéré.


Se rendre au Colisée fut assez pénible. Avec le salon Camping chasse et pêche qui attire bcp de monde et le Colisée plein à craquer (il ne restait aucun billet, tous vendu), il a fallu stationner au Patro-Rocamadour près de la 1ère avenue. Avoir été un habitué du Colisée, j'aurais pris un autre chemin pour m'y rendre.


Aussi, pour se rendre à notre siège, y a une grosse madame agée qui avait décidé de ne pas se lever pour nous laisser passer. Pauvre elle, elle doit avoir plein de bleus sur les jambes ce matin. Elle était juste à côté de ma fille et moi et ça sentait le parfum... ouffff ... elle a dû remplir le Colisée de son odeur à elle seule. J'aime le parfum de femme, mais là, c'était trop (et y sentait pas bon... ça me rappelait un parfum de ma grand-mère y a de ça 30 ans).


Ah oui, ma fille de 16 ans a adoré. Elle m'a accompagné à plusieurs reprises à l'opéra de Québec, faque elle connaît ça un peu elle aussi.

C'était un peu court comme spectacle, 1 h 10 min ou 1 h 20 min environ. Puis il y a eu tellement d'applaudissements qu'il y a eu un rappel... pour un opéra... j'avais jamais vu ça. Ils ont repris la dernière pièce :)

Comme on a fini notre soirée plus tôt, ma fille et moi somme allé à l'express du sud à Charny et surprise, ils ont repris les samedis Blues faque on à eu droit à un autre ti pestacle avec un bon café Brésilien... ça finit bien une soirée.

dimanche 14 octobre 2007

Partie 3.0 du voyage aux States

Commencer la lecture par la partie 1 - Le départ


Take a sad song and make it better…

Bon, je résume, il est 7h30 a.m., on a raté l’avion et attendre un autre vol, qui ne viendra peut-être jamais car il n'y a plus de place, est trop déprimant. Ça prend une solution. Y aller en auto. Hummmm, pas évident, rouler toute cette distance après une semaine de fou au bureau et rouler dans New-York sans co-pilote, non, vraiment c’est pas évident. Pas grave, on fonce. C’est mieux que de ne pas prendre de décision et d’attendre.

- Gabrielle, Patrice, on va chercher nos bagages et on part en auto. Go go go.

Retrouver nos bagages prend à peine 2 minutes. J’achète un atlas des Etats-Unis et une carte de New-York dans la tabagie de l’aéroport, on se rend à l’auto et hop on décolle.

Il est 7h45 et on est sur l’autoroute 89 en direction de New-York, on passe par les Adirondack, quel paysage. C’est beau sans bon sans.

Tout le monde a retrouvé le sourire, j’ai montré aux enfants comment lire l’atlas et les cartes. On s’est tracé un petit itinéraire.

Sur le bord de la route, on aperçoit une famille de Glou-glous, c’est quoi des Glou-glous ? ben c’est des dindes sauvages. Obélix les appelait comme ça dans Astérix et La Grande Traversée. ;))) Non mais c’est cool, j’avais jamais vu ça moi.

Au milieu du Vermont, on quitte la 89 Est pour la 91 Sud.

Il est à peine 11h00 et on rentre dans la Ville de Springfield dans l’état du Massachussets, la ville des Simpson (enfin, une des villes car il y en a plusieurs des Springfields). Même qu’on à passé, il y a pas une heure de ça, près d’un autre Springfield (tout petit village) au Vermont. On prend même un café au Starbuck Café. Ça fait tellement longtemps que Gaby voulait y aller ben la c’est fait et elle a le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

Après le Massachussets, c’est le Connecticut. On passe tout près du centre-ville d’Hatford. On y aperçoit de très beaux gratte-ciel. Sur l’autoroute, dans Hatford, les enfants aperçoivent une auto avec une plaque d’immatriculation du Québec. En un rien de temps, les vitres de l’auto sont baissées et ils font des beubyes à la dame qui conduit en lui criant ALLO DU QUÉBEC. Tiens, celle-ci sort la main et fait de grand beubyes à son tour, le sourire fendu jusqu’aux oreilles elle aussi, elle semble bien contente de voir des gens de chez elle.

Décidément, mes deux ados s’amusent et sont hyper contents de faire ce voyage. L’épisode de ce matin est derrière et j’essaie de ne pas y penser.

À New-Heven, on quitte la 91 sud pour la 95 sud. L’atlas des US est facile à lire et les indications y sont claires. Il y a même des encarts des villes principales de chaque état. New-Heven, c’est la ville de l’Université Yale. Nous ne nous y arrêtons pas mais j’y compte bien si on passe de nouveau par ici.

Tout le long de la 95, qui longe la côte Est, il y a plein de villes, mais il n’y a pas de trafic, on roule toujours entre 65 et 75 miles par heure.

Après plusieurs arrêts pipi et un plein d’essence il n’est pas encore 2h00 qu’on entre dans New-York. Un poste de payage nous dirige vers notre hôtel tout près de l’aéroport de LaGuardia. Même avec la carte de New-York, j’avoue qu’on s’est mêlé un ti-peu. Mais dans ce coin de New-York, on trouve tout de suite des indications pour l’aéroport, on retrouve donc notre hôtel facilement, le Courtyard Marriott. .

Je stationne l’auto et on monte à notre chambre. Il fait beau, il fait chaud. Je prends une douche rapide pour me rafraîchir et vers les 15h00 on est dans l’autobus Q33 en direction de la station de métro Jackson Heigh/Rosevelt qui nous mènera ou on veut dans Manhattan.

Le reste de la journée de Vendredi, Samedi et Dimanche... ouffff qu'on en a vu des chose dans New-York, en fait tout ce qu,On avait planifié et même plus. Voir les photos sur le liens picassaweb ci bas.

Le lundi matin, nous avons décidé de passer par Boston mais avec un arrêt à New-Haven à Yale, un arrêt à Hrvard, au M.I.T. et une promenade au centre-ville de Boston. Sur notre chemin du retour il y avait Salem. La ville aux sorcières, la ville qui à servit à quelques reprises dans les romans de Stephen King.

Bref, on à passé quatres superbes journées à New-York et en route.

Je vous laisse ici le liens de nos photos. N'oubliez pas de lire les commentaires aux pas des photos. J'ai pas terminé les commentaires mais bon, j'en ajoute de temps en temps.

http://picasaweb.google.fr/mar.langlois/NewYorkOctobre2007/photo#s5119350720287285250

Merci de me lire.

vendredi 12 octobre 2007

Partie 2.0

On est vendredi matin, les 3 alarmes sonnent, papa est le dernier à se lever, mais quand même, à 4h10 on est tous prêts à partir. J’ai les papiers en main, les no de confirmation des vols de United et Us Airways et les confirmations de Expedia.ca. Belle journée, il fait frais, mais ensoleillé.

C’est la même procédure que qu’en octobre 2006 à pareille date lors de notre voyage à Disneyworld. Même aéroport, mêmes billets achetés par expedia.ca et même compagnie aérienne. On en en terrain connu ici. On se rend à l’aéroport en un rien de temps et hop, dans le stationnement longue durée. 4h40, les 3 moineaux sont dans la file d’attente de US Airways. Décidemment y a beaucoup de monde ici, faut dire que c’est l’action de grâce ou plutôt, pour les américains, Columbus Day.

- Dernier appel pour New-York 5h30...... lance un préposé de Us Airways.
- On est là, on est là.... je m’écris.

Je m’avance, le préposé me demande d’entrer mon no de confirmation dans l’ordi, ce que je fais. Merde ça ne fonctionne pas. Je lui demande de l’aide, il est 5H00. Essai avec ta carte de crédit (j’ai payé avec ma carte sur expédia). Ça ne fonctionne toujours pas. Misère la tension monte. Le préposé me regarde et me demande…

- Vous êtes combien…
- 3 personnes monsieurs.
- Too bad there’s no more place.
- Ben voyons, j’ai acheté mes billets il y a 2 semaines, et confirmé 48 heures à l’avance tel que demandé, le tout est passé dans mon compte.
- Fallait être la plus tôt me dit le gars, au moins 1h30 à l’avance. Montrez-moi vos billets.

Je lui montre mes papiers et le baveux, en les regardant dis à sa collègue
- pfff cheaps tickets from expédia. On peut rien faire.

Sa collègue m’appelle, elle recherche d’autres vols et me dit que tous les vols sont pleins, mais qu’elle me met sur la liste de stand-by. Il y a un vol a 6h30, un a 7h30, un a 9h30 et à 16h00. Il est possible que ça aille à demain. Mais ça ne se peut pas voyons, j’ai mes sièges réservés et payés. Ah, tous les vols sont overbooker, premier arrivé premier servi on dirait. On me fait comprendre qu’il y a rien a faire. On doit espérer les prochains vols.

Misère, les enfants ont la mine basse, j’ai pas le moral plus haut qu’eux, j’vous jure, il est 5h30, l’avion décolle sans nous.

On passe la gate 02 tel que demandé et on attend là.

6H00, on annonce que le vol de 6h30 a de l’overbooking et on demande si un passager veut bien prendre un autre vol en échange d’un cadeau soit un billet pour n’importe-ou aux États-Unis à une date de son choix. Ouffff ça regarde mal pour les standby.


Malgré cela, il y a des billets stand-by à la dernière minute. 3 pour être plus précis. Mais malheureusement il y avait d’autres personnes sur la liste avant nous. J’ai beau m’expliquer calmement, mais la dame devant nous n’y peut rien. Elle essai de nous aider, il y a pêut-être une solution mais en prenant des vols séparés aux prochains vols.

C’est ça, je vais laisser les enfants partir seul sans savoir quand je les rejoindrai. Voyons, ça tient pas d’boutte ça. Le vol de 6h30 part sans nous.

7h00…. Devinez quoi ? on annonce que le vol de 7h30 a de l’overbooking et on demande si un passager veut bien prendre un autre vol en échange et bla bla bla. Je file vraiment mal là. L’histoire se répète, il est 7H30, le vol est parti une fois de plus sans nous. Les enfants ont les yeux pleins d’eau.

On fait quoi, il est 7h30, on est assez fatigué, loin de la maison, le voyage est-il à l’eau. C’est pas endurable d’attendre ici toute la journée. Je m’en veux, pourtant ça tellement bien été l’an dernier et j’ai procédé de la même manière. Qu’est-ce qui à pas marché ? Ça sert à rien de penser à ça… faut trouver une solution…. Les enfants attendent après moi, ils sont pas assez responsables ou adultes pour m’aider à prendre une décision éclairée….

Fin de la partie 2.0

Partie 1.01

Bon, aujourd'hui, j'ai un rhube, ou une grippe d'hobbe. Vous savez le genre de birus birulent qui n'attaquent que les bâles. Alors bous, lectrices et lecteurs assidus, bous abez de la chance, j'ai pris congé et je be bet à la rédaction de la partie 2.

jeudi 11 octobre 2007

Partie 1 - Le départ

Partie 1 – Le départ

Commençons par le commencement.

Au tout début, il y a eu le big bang….
… ouain, j’commence peut-être un peu loin là. fast-forward.

Le voyage tant attendu par mes enfants Patrice (14) et Gabrielle (15) et moi-même était planifié sommairement ainsi : Départ de Québec jeudi le 4 vers 18h00 et arrivée à Burlington vers 21h00. Coucher à l’hôtel la bas et départ en avion à 5h30 pour New-York. Couché au Marriott LaGuardia vendredi, samedi et dimanche pour un retour à Burlington à 19h30 (départ de LaGuardia à 16h00 avec un arrêt à Washington).

Jeudi 12h30, je quitte le bureau pour la maison. Mettre les valises, préparées la veille, dans l’auto, s’assurer qu’on a tous les papiers, passeports, etc., bref les derniers préparatifs. 15h30 Patrice arrive de l’école et je pars chercher Gabrielle à Rochebelle.

En arrivant à Saint-Nicolas, on rencontre un camion-remorque avec dessus une image de la statue de la Liberté. Wow, c'est un signe ça papa, que me dis Gaby. Eh oui ça commence bien.

Deux coins de rue plus loin, juste dans ma rue, étant dans l’esprit de notre voyage au states, je fais mon stop à l’américaine. Pour la première fois depuis que j’habite ici clisse, y avait une police qui surveillait ce coin de rue. Je donne mes papiers à la madame police (mon sourire n’a pas fonctionné ) mais il me manquait ma preuve d’assurance. Dans ma tête j’me disais (j'espère qu'elle va me donner un 48 heures pour mon assurance et non un ticket pour mon stop). Bin oui crimpoff, j’ai pas eu de ticket pour le stop, mais quand même…. Un ticket pour ma preuve d’assurance. 50$ et pas de perte de points de démérite plutôt que 150$ et 3 points. J’me trouve quand même chanceux et cet épisode est vite oublié.





Finalement, on décolle de Saint-Rédempteur vers 17h10, preuve à l’appui, voir photo ci-dessous.

ETA Burlington, 21h00 plus les arrêts pipis et souper.




















Je laisse les enfants décider ou on mange pour souper. Devinez ce qu’ils ont choisi ? McDonald. Quoique habituellement, ils sont plus du type Subway. Menfin, papa suit et hop une visite à Ronald.


Pendant le voyage, y a Gabrielle qui commence son journal de bord :




















Pendant le voyage ben, y a Patrice qui s’amuse à se prendre en photo avec la caméra :

















Et puis bin, y a aussi papa qui conduit :





Pendant le trajet Saint-Rédempteur New-York, à la brunante, on aperçoit Gaby et moi, une étoile filante comme j’en ai jamais vu. À big one, avec une trainée de flammèche. Pat n’a rien vu il était à l’ordi. WOW, un signe de chance, ça va être tout un voyage ça. Mais j’étais loin de me douter de ce qui allait se passer le lendemain. Mais ça, c’est une autre histoire.

Donc, on file sur la 20 direction Montréal et peu après Saint-Hyacinthe, on longe le Richelieu direction Sud jusqu’au États-Unis. On arrive à Burlington à 21h30. Avec la carte de Google maps que j’ai imprimé la veille, trouver l’hôtel à Burlington fut relativement facile. On se lave un peu, Pat met son réveil sur sa montre à 3h50, Gabrielle à 3h45 et moi mon cell à 4h00. Le départ est prévu pour 5h30 le lendemain matin. 11h00, on est tous au dodo.



Fin de la partie 1